Instagram m’a permis de rencontrer une multitude de jeunes femmes atteintes d’alopécie androgénétique. Il est vrai que chacune d’entre nous a un parcours un peu similaire en terme de ressenti. En revanche nous avons toutes une façon différente de vivre son alopécie.
Chacune trouve sa solution et sa façon de surpasser cette épreuve de la vie. Elle éprouve notre féminité mais nombre de ces femmes en ressortent plus fortes ! Chacune trouve cette force au fond d’elle afin d’avancer dans sa vie la tête haute avec détermination.
Le point commun de toutes les femmes que j’ai pu faire témoigner est qu’elles ont à coeur de se montrer comme un exemple. Ceci afin de démontrer qu’on ne se définit pas en tant que femme par nos cheveux !
Kayla de Strands & Sparrows est une jeune américaine qui ne fait pas exception. Son témoignage m’a émue car elle a trouvé sa force dans sa foi. Sa croyance en Dieu l’a aidée à avancer et à son tour à aider les autres. Que vous soyez croyante ou athée on ne peut qu’admirer sa force de résilience.
Kayla est réellement une jeune femme exemplaire qui a subit plusieurs épreuves. Malgré cela elle a tenu bon. Elle a eu des phases de doutes (comme nous toutes) mais elle a su croire en sa destinée afin d’aider d’autres femmes à s’en sortir ! Je me retrouve d’ailleurs personnellement énormément dans son histoire. Je partage avec elle certaine expériences ou encore vision des choses. C’est ce qui m’a touché chez elle je pense également.
L’histoire de Kayla (Strands & Sparrows) : Son destin n’est en rien dû au hasard !
On ne devient pas nécessairement la personne qu’on imaginait être mais c’est peut être un mal pour un bien …
Je m’appelle Kayla et j’ai 34 ans. D‘origine portoricaine, je suis née et j’ai grandi aux États-Unis, en Nouvelle-Angleterre plus précisément. (Retrouvez aussi le témoignage de l’américaine Alopecia Fashionista) Je suis une femme mais aussi une sœur, une épouse, une mère, une amie et je suis une femme sauvée grâce à Dieu de l’alopécie androgénique.
Quand j’étais petite, je n’avais jamais pensé à la perte de cheveux. En grandissant, je voulais être une ballerine. Je n’ai cependant pas commencé à danser à un très jeune âge comme la plupart des gens, j’ai commencé à danser plus tard à l’âge de neuf ans. Mon instructeur a dit à ma mère après une semaine de danse que j’avais ce qu’il fallait. Elle m’a alors poussée à suivre un cours avancé et c’est là que je suis vraiment tombée amoureuse du ballet. La première fois que j’ai enfilé mes pointes a été un moment magique et je me sentais si bien. Avance rapide 15 ans plus tard. Bien que je ne sois jamais devenue la première danseuse que je rêvais d’être, j’ai vécu quelque chose que je n’avais absolument jamais rêvé d’avoir … Ce fût la perte de cheveux …
Atteinte d’ovaires polykystiques (SOPK) & d’alopécie androgénétique mais non résignée :
Tout essayer pour résoudre sa perte de cheveux peut mener à l’augmentation de son anxiété …
J’ai commencé à subir une perte de cheveux après avoir donné naissance à mon fils en 2009, j’avais alors 23 ans. J’ai commencé à remarquer une perte importante de cheveux. Cependant ils ne repoussaient pas alors que mon corps commençait à se remettre normalement après l’accouchement.
J’ai eu une série de tests / analyses sanguines dans lesquelles j’ai découvert plus tard que j’avais l’alopécie androgénétique (AAG) qui est en partie due à la génétique mais également au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) qui est également un facteur contributif.
J’ai alors tout essayé ! Des toniques, des shampooings et revitalisants spécifiques accompagnés d’un an de traitement au laser dans lequel je me suis assise sous des lasers deux fois par semaine pendant environ une heure par séance. Le traitement lui-même n’était pas bon marché, mais ce qui est devenu plus un fardeau était le fait que le traitement ne faisait rien pour moi, absolument rien.
Au début de mon parcours de perte de cheveux, j’étais très vulnérable. En conséquent, j’avais désespérément envie d’essayer tout et n’importe quoi, ne réalisant pas qu’il n’y a juste aucun remède pour l’AAG.
Mon anxiété s’est alors intensifiée alors que mes mèches de cheveux bouclés continuaient de tomber et je suis devenue déprimée à cause de cela. Pendant un certain temps, je n’ai pas vécu la vie au maximum, je ne me souciais pas non plus de mon apparence car je n’avais plus la même couronne de boucles avec laquelle j’avais grandi pour compléter le look avec une belle tenue.
L’alopécie : Un mal peu accepté en société qui définit les cheveux comme une « norme féminine »
La vérité est un mal très peu accepté de façon sociétale, même involontairement. En tant que femmes, nous sommes conditionnées à croire que nos cheveux sont une sorte de couronne. En réalité ce n’est qu’une couronne superficielle. A cette « loterie génétique » si vous avez beaucoup de cheveux vous avez gagné.
De même l’enfant parfait doit avoir beaucoup de cheveux ,c’est un signe de bonne santé. Nous avons des publicités pour montrant des cheveux magnifiques, de même sur les réseaux sociaux, etc. Nous pouvons les remercier pour cette propagande à la chevelure parfaite.
Je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite, mais je suis devenue prisonnière de ma perte de cheveux. Pourquoi ? Parce que je croyais à ces mensonges largement répandus de manière plus ou moins subtile. Je croyais en quelque sorte que je n’étais attirante et pleinement moi-même que si j’avais des cheveux. Plus tard, je me suis rendue compte que c’était un gros mensonge.
Un jour, l’idée de porter des perruques m’est venue à l’esprit, mais j’ai rapidement écarté cette pensée parce que pour moi, il me semblait que porter des perruques était tabou, en particulier pour quelqu’un d’aussi jeune que moi.
J’ai accepté de porter des perruques (non sans mal pour en trouver une adaptée) mais cela m’a permis de renaitre !
Avance rapide de quelques années de plus, cela fait alors 5 ans que je perds mes cheveux. J’en avais assez ! Avez-vous déjà entendu ces gens qui vous affirment qu’ils sont fatigués d’être malade et fatigué ? Eh bien, c’était moi à ce stade, j’en avais assez de ne pas aimer ce que je voyais dans le miroir et de ne pas être moi-même à cause de quelque chose que je n’avais pas demandé.
Pendant 5 ans, j’avais été mon pire ennemi me harcelant moi-même avec des mots que je n’aurais jamais dit à une autre personne. J’ai même manqué beaucoup de choses dans ma vie qui auraient pu me faire de beaux souvenirs à cause de ma perte de cheveux.
J’ai réalisé grâce à des recherches que de nombreuses femmes portaient des faux cheveux, qu’il s’agisse d’extensions, de volumateurs ou de perruques Il est même probable que votre chanteuse ou actrice préférée en ait porté un assez souvent.
Une fois que je me suis renseignée sur les perruques, je suis devenue plus à l’aise avec l’idée d’en porter une. Je me suis aventurée dans quelques magasins de perruques, mais je suis partie encore plus découragée que lorsque j’étais entrée. Je n’ai pas eu les meilleures expériences avec le personnel et je n’ai pas pu essayer ce qui m’intéressait réellement.
Trouver une perruque qui nous convient n’est pas un parcours facile mais une fois l’étape franchie on est si bien !
J’ai pris une pause dans mes recherches et j’ai trouvé le courage de rechercher à nouveau. Cette fois cependant cela a été différent, j’ai trouvé la personne que j’appellerai ma «mère aux cheveux de fée» !
Il s’agissait d’une belle femme. C’est une survivante du cancer qui a ouvert sa propre boutique de perruques afin d’aider d’autres femmes comme moi. C’est sa patience et sa compassion qui ont rendu la décision de porter et d’acheter une perruque beaucoup plus facile. Je lui suis éternellement redevable d’amour et de soutien !
Alors que porter des perruques devenait plus facile et que ma confiance commençait à revenir à chaque fois que je mettais ma perruque, il y avait encore cette partie de moi qui avait honte et était gênée par ma perte de cheveux.
Je n’ai jamais été ouverte sur ma perte de cheveux en dehors de ma famille immédiate et peut-être de 3 amis proches à l’époque. Je savais que mon «secret» n’était pas quelque chose dont je devais avoir honte.
Ainsi mon désir et mon objectif ultime étaient d’être complètement ouverte sur cette épreuve de vie ce que je traversais à travers la perte de mes cheveux.
Instagram regorge de femmes atteintes d’alopécie inspirantes qui aident à avancer !
J’ai commencé à suivre sur les réseaux quelques femmes qui racontaient le récit de leur perte de cheveux, je restais cependant dans l’ombre. Ce qui signifie que je n’ai jamais commenté ni aimé aucune photo, mais j’admirais secrètement chaque beauté qui partageait sa vérité brute. C’est leur courage qui a mis dans mon cœur l’envie de partager comme elles un jour. L’objectif à l’esprit était d’être sincère à 100% sur ma perte de cheveux afin de travailler à l’acceptation afin d’être certaine que je ne me définissais PAS par mes cheveux !
La création de mon compte instgram Strands & Sparrows !
Ce désir est devenu une réalité 2 ans plus tard, 8 ans après le début de mon parcours de perte de cheveux.
En tant que chrétienne, il est important de noter que mon identité est définit par le Christ et bien que je connaisse cette vérité, je peux l’oublier de temps en temps.
Je suis aussi un être imparfait qui laisse son identité s’envelopper dans des choses physiques et superficielles, comme mes cheveux.
Quand il s’agissait de créer un nom pour ma page instagram Strands & Sparrows, je savais que je voulais non seulement refléter l’évidence de la perte de cheveux, mais aussi à quel point Dieu est bon dans ma vie.
La foi m’a aidé dans mon cheminement d’acceptation et m’a aidé à trouver ma voix à travers l’alopécie !
Je suis une femme de foi qui croit chaque mot écrit dans la Bible. Je n’ai pas toutes les réponses et je ne connais pas toujours les « pourquoi? » mais je sais que tout comme les yeux de Dieu sont sur le moindre petit moineau. Ainsi de combien plus son amour pour moi? Dans chaque partie de ma vie, le bien et le mal, j’ai vu et ressenti la main de Dieu dans le chemin de ma vie. Je vois aussi cela quand il s’agit de mon parcours avec la perte de cheveux. Tous les cheveux de ma tête sont numérotés. Indépendamment du manque de mèches (des brins) même s’ils me manquent terriblement, je trouve réconfort et joie de savoir que je suis pleinement connue par le Dieu de l’univers entier. Et ainsi, @strandsandsparrows a vu le jour grâce au soutien supplémentaire de ma famille et de mes amis proches.
Pourquoi des brins et des moineaux ? Parce que « deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Pourtant, aucun d’entre eux ne tombera par terre en dehors des soins de votre Père. Et même les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. Alors n’ayez pas peur, vous valez plus que beaucoup de moineaux. » – Matthieu 10: 29-31 Mon logo est un moineau tenant une brin dans son bec, mon brin ou la représentation de plusieurs qui sont tombés.
En commençant à partager mon histoire, je suis devenue plus forte et moins concernée. Ce qui était autrefois un fardeau et me consommait ne m’affecte désormais plus de cette façon. En partageant plus, j’ai également vu comment cela encourageait et affectait d’autres femmes qui traversaient la même chose que moi. Quand elles ont été encouragées, je suis devenue encore plus encouragée moi-même à continuer. Cela est devenu véritablement galvanisant ! Non seulement je peux partager mon parcours, mais j’ai maintenant une plate-forme pour partager ce qui est la chose la plus importante qui puisse jamais être partagée et c’est l’Évangile ! (Jean 3:16)
Quand je suis né, Dieu connaissait mon chemin. Il savait qu’Il me bénirait avec de beaux cheveux noirs, longs et bouclés. Il savait aussi qu’un jour cela me serait enlevé, mais Il savait aussi quel objectif plus grand cela apporterait non seulement à moi-même mais aux autres avec qui je pourrai partager.
La résilience n’est pas la résignation mais l’acceptation de l’alopécie pour aider d’autres femmes !
Croyez-moi ! Je l’ai interrogé avec colère et larmes, mais plus maintenant. Pour être sincère, je ne comprends pas toujours, mais je choisis de faire confiance. « Je peux maintenant sourire parce que même si je ne l’ai pas tout à fait, Dieu me tient en vie. »
Des gens m’ont demandé comment je pouvais sourire sur des photos qui me représentaient avec une boule de cheveux à la main et un cuir chevelu laissant apparaitre mon crâne. Eh bien, tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai pas toujours souri ou volontairement pris des photos en tant que telles.
Voir une photo montrant mon vrai moi n’était pas exactement quelque chose que je voulais enregistrer dans ma galerie de photos et encore moins partager avec le monde.
C’est devenu moins à propos de moi et plus pour la belle âme qui lisait mes messages. Tout simplement parce que je sais ce qu’elle ressent et ce qu’elle vit. Je suis reconnaissant pour la paix de Dieu dans ma vie. Ainsi que pour me connaître si bien qu’Il connaît même le nombre exact de brins sur ma tête.
C’est pourquoi je peux sourire presque tous les jours et être si libre de ma perte de cheveux. J’ai peut-être perdu plus de la moitié de mes mèches de cheveux. Cependant j’ai sans aucun doute gagné de bien d’autres façons. Si la perte de cheveux fait partie du grand plan de Dieu pour ma vie … Alors qui suis-je pour me remettre en question ?
L’acceptation de sa perte de cheveux un parcours long et difficile mais peut être positif si on le veut !
Si vous lisez ceci et que vous êtes vous-même en train de perdre vos cheveux, sachez ceci … Mon parcours n’a pas toujours été facile et comme mentionné ci-dessus, il m’a fallu un certain temps pour en arriver là.
On me demande souvent sur ma page Instagram : « Qu’est-ce qui t’as rendu courageuse face à ta perte de cheveux ?» La réponse est le TEMPS. Je pense que vous conviendrez que nous vivons dans une culture à un rythme endiablé et que nous voulons tout MAINTENANT.
Dans le monde réel, cela ne s’applique pas à tout. Votre esprit peut dire à votre cœur de bouger et qu’il ne s’agit que de cheveux … Mais si votre cœur et votre esprit ne sont pas à la même page, c’est une bataille incessante perdue d’avance.
La vérité est que certains jours, vous pouvez vous sentir libre et d’autres peuvent être confrontés à tant d’émotions, c’est normal. Vos objectifs sont les vôtres et le moment où ces objectifs doivent être atteints cela dépend vraiment de vous.
Cela doit être fait à votre rythme. Ne dites jamais « jamais ». Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai dit « jamais je ne le ferais _____ ou je ne pourrais jamais _____» lors de mon parcours. Et j’ai renié mes propres mots, avec plaisir. La fixation d’objectifs est une étape considérable en soi, car vous préparez le terrain pour ce qui est à venir. Soyez gentille avec vous-même pendant votre parcours. Faites de petits pas. Avancez lentement mais surement. Mais surtout ne renoncez jamais à vivre une vie épanouie à cause de la perte de cheveux.
Surmonter ma perte de cheveux m’a donné la force d’affronter un autre challenge : perdre du poids !
Avant de terminer, je voulais également partager une autre difficulté que j’ai du affronter. Comment le fait de faire face à la perte de cheveux et mon attitude face à cette épreuve ont également pu contribuer positivement dans d’autres domaines de ma vie tels que la perte de poids.
J’ai mentionné qu’il y avait d’autres facteurs contribuant à ma perte de cheveux. En effet j’ai été diagnostiquée SOPK (syndrome des ovaires polykystiques). Malheureusement cela m’a amené à prendre du poids. Je me suis retrouvée il y a quelques mois à avoir une prise de poids importante. Peu importe mes efforts, je ne pouvais pas perdre de poids.
Gagner un combat dans le passé paraissait être un jeu d’enfant, puis c’est devenu si difficile. Après avoir accepté la perte de mes cheveux, mon plus grand défi a été mon poids. C’était devenu tellement incontrôlable que je sentais que je ne pouvais littéralement plus contrôler ma santé.
Je me suis sentie juste effrayée de mesurer 1,70 m et d’avoir atteint à peu près 87 kg au plus lourd que j’ai jamais été, même à neuf mois de grossesse. Pour être honnête, je suis tombée dans une légère dépression et je me suis sentie vaincue. Tout comme j’étais prisonnière de ma perte de cheveux, j’ai eu le même sentiment avec ma santé et mon poids. J’étais fatiguée d’être fatiguée et malade, tout comme je l’ai été à propos de ma perte de cheveux.
Si j’ai pu affronter la perte de mes cheveux je pourrais aussi affronter ma prise de poids !
Vous savez lorsque vous pensez beaucoup la nuit en étant couchée dans votre lit? Je fais cela souvent et je me suis rendue compte que, tout comme je ne me définit pas par mes cheveux, je ne suis pas censée vivre non plus une vie de défaites mais plutôt de victoires ! Tout ce que je pense pouvoir faire, je peux l’accomplir, grâce à la force de Dieu.
Donc, après m’être sentie la force d’essayer de perdre du poids à nouveau, j’ai fait des recherches et j’ai décidé d’adapter mon régime alimentaire. Ainsi j’ai adapté mon alimentation en réduisant les glucides et en minimisant mon apport en sucre, car la résistance à l’insuline est liée aux femmes atteintes de SOPK.
Faire un régime pauvre en glucides m’a vraiment aidée à perdre du poids, mais surtout à me sentir mieux physiquement et mentalement. Je pense que cette partie de mon histoire est importante à mentionner car même si le traumatisme de la perte de cheveux n’est plus un problème pour moi aujourd’hui … Cela ne signifie pas que je n’ai pas pour autant que je n’ai pas d’autres insécurités que j’essaie de combattre. Dans la vie il y en aura toujours. La vie est une sorte de voyage qui implique beaucoup de travail et de dévouement pour voir le changement.
Mon objectif de perte de poids était de perdre 18 kg. Aujourd’hui j’en ai déjà perdu 17 ! Je suis si près de mon objectif ! Si vous ne voyez pas encore où vous voulez être, que ce soit votre parcours de perte de cheveux, de perte de poids, _________ (insérez votre propre complexe). Continuez à y croire et vous battre, car cela en vaut la peine !
Je crois aujourd’hui de tout cœur que je ne me définit PAS par mes cheveux !
J’espère sincèrement que vous le croirez un jour également !
Si vous avez pris le temps de lire mon témoignage, allez donc me faire un coucou sur Instagram @strandsandsparrows
J’ai également une courte vidéo sur YouTube sur mon parcours de perte de cheveux, si cela vous intéresse.
Avec tout mon amour,
Kayla
20 Responses
Merci de partager ton histoire, ça m’a rendue beaucoup émotive!
Mais je me sens tellement moins seule !
Sincèrement!
Myriam
Bonjour Myriam !
Avec grand plaisir ! On est pas seule à souffrir d’alopécie ! Je rappelle que ça touche 1 femme sur 4 !
A bientôt !
Croyez vous qu’il y aura un jours un traitement pour faire repousser les cheveux ????????????
Un jour surement oui mais pas avant un moment …
Les recherches sur les cellules souches avancent mais elles n’aboutiront pas avant une dizaine d’années et la perte de cheveux ne sera pas la première application mais plutôt des maladies mortelles comme les cancers …
Comment vous faites j’arrive pas j’arrête plus de pleurer je suis tellement mal j’ai envie de mourrir
Il faut trouver votre solution ! Il y en a de nombreuses : poudre capillaire, extensions, volumateur, perruques … Avez vous essayé ? je vous assure ça change vraiment la vie ! Quand on a trouvé la solution qui nous convient après ce n’est plus qu’un problème lointain on y pense même plus !
Non en fet j’ai laisser trainer tellement longtemps je savais même pas que c’est maladie existais, qu’une jeune femme pouvais perdre ses cheveux… Je sais c’est un peu bête…. je me suis rendue compte que ça devenais grave cet été, Je pense que j’ai le syndrome de spok, j’en suis sure en fet je suis très poilue et des petits troubles des règles. Personne de m’écoute entre mon médecin qui me dit que c’est pas moi le car j’ai eu 3 enfants et ma dermato qui me parle d’efluvium telogene alors que tous ça c’est fait progressivement. Ça c’est accéléré avec le COVID que j’ai eu deux fois cette année. J’ai rendez vous mardi a l’endoctrinologue. Mais je pense que c’est trop tard pour faire quelque chose… J’ai peur de perdre tous mes cheveux il me reste vraiment plus grand chose c’est très visible….
Oui je n’aurais pas le choix de mettre une perruque… Je n’ai que 33 ans.
C’est dur je regrette de ne pas avoir écouté mon corps plus tôt.
Alors déjà sachez qu’il n’est jamais trop tard pour agir ! Moi aussi j’ignorais qu’une femme pouvait perdre ses cheveux avant que ça m’arrive !
D’après ce que vous me dites il y a des signes rassurants qui m’indiquent que votre chute n’est peut être que temporaire :
Déjà vous m’indiquez que vous avez eu le COVID. Effectivement il a été démontré que le COVID-19 peut entrainer une chute de cheveux plus ou moins importante chez les personnes qui ont contracté le virus. Cette chute de cheveux est appelé effluvium télogène. (donc votre médecin n’a peut être pas tort)
C’est le même type de chute de cheveux qu’on peut observer chez les femmes en post partum (après avoir accouché d’un enfant) donc comme vous avez eu 3 enfants cela peut aussi être une cause possible. Vous avez en somme cumulé plusieurs facteurs aggravants (bien que bénins) de la chute de cheveux. Rassurez vous dans la plupart des cas celle ci est tout à fait réversible.
Une étude datant de 2020 a démontré que chez 66 % des patients qui ont contracté le covid souffrent d’une perte de cheveux.
Votre cas n’est donc pas isolé loin de là rassurez vous, cela n’a cependant rien à voir avec une pathologie d’alopécie !
Rassurez vous cependant l’effluvium télogène c’est qu’une chute de cheveux temporaire. En conséquent vos cheveux repousseront dans 6 à 9 mois.
Cependant, même après l’arrêt de la chute de cheveux, si celle ci a été particulièrement excessive, la personne peut remarquer que ses cheveux sont plus fins qu’auparavant. Encore une fois c’est parfaitement normal, il faut juste être patiente car je vous rappelle que vos cheveux ne poussent que d’environ un centimètre par mois. De ce fait, si vous avez les cheveux longs, cela pourra prendre jusqu’à 2 ou 3 ans avant que vous récupériez votre chevelure comme elle était avant le covid.
Il ne faut donc pas vous alarmer, votre chute de cheveux est temporaire, il suffit juste d’être patiente, tout va repousser normalement et vous devriez récupérer vos cheveux comme ils étaient avant !
Ça c’est fait tellement progressivement que je m’en suis même pas rendue compte avant
Non en fet ça fait des années que ça dure mais ma dermatologue me dis que c’est un efluvium telogene chronique. Sauf que quand j’allais au coiffeur a 20 ans il me demandais déjà si j’avais eu une chute de cheveux… Je sais pas pourquoi je n’ai pas réagi avant je pensais que c’était normal, ça a été tellement lentement que je me suis rendue compte de rien!
Un effluvium telogen peut très bien durer très longtemps si il n’a pas été traité !
Avez vous essayé les piqûres de Bepanthen ? Ça a très bien marché sur ma meilleure amie !
Je ne sais pas ce qui est sur que que j’ai toujours été quelq’un d’enormement stressée, oui j’ai essayé en décembre biotine bepanthene cela me les as un peu épaissis au début mais pour l’instant il y a des légères repousses uniquement au niveau frontal et tempes…la dermato à écris » pas d’anisoteichie, pas d’hyper séborrhée, l’ensemble est en faveur d’un efluvium telogene » je verrais bien ce que me dit l’endoctrinologue mardi mais je dans ma tête je suis sûre que c’est l’alopécie androgénique…
Savez vous que le stress est le premier facteur aggravant de l’alopécie ? Donc en gros vous aggravez votre cas !
Je vous conseille de pratiquer du yoga, de la méditation pour essayer de vous déstresser un peu. Essayez aussi de marcher tous les jours au grand air, marche rapide, cela permet d’évacuer le stress, en tout ça marche bien pour moi !
Il faut aussi laisser le temps au temps ! les piqûres de Bepanthen peuvent mettre jusqu’à 6 mois à agir mais après il faut attendre que les baby hair se transforment en vrais cheveux et cela peut prendre beaucoup de temps surtout si vous avez les cheveux longs cela peut prendre plusieurs années ! Il faut donc être patiente !
D’après tout ce que vous m’avez indiqué vous n’avez surement pas d’alopécie androgénétique. Mais si le rendez vous chez l’endocrinologue peut vous rassurer alors allez y et faites toutes les analyses nécessaires !
Oui je vais y aller quand même je crois que rien ne peux me rassurer je me suis mis ça dans la tete… En tout cas merci beaucoup à vous d’avoir pris le temps de me répondre…
Justement ne vous obsédez pas avec ça sinon vous allez empirer votre cas.
Je vous conseille 2 de mes articles qui je pense vous aiderons :
Ne pas anticiper son alopécie : Pourquoi est ce vraiment si important ?
Relativiser mon alopécie : Mon parcours de la vulnérabilité à la force !
Bon courage à vous !
D’accord je vais regarder. Merci je vous souhaite une bonne soirée.
Ma chère Chloé,
Je voulais vous remercier pour ce site. Je n’ai pas de réseaux sociaux. C’est mon choix. Excépté watsapp. Et you tube. Je voulais vous dire que je vous admire. Vous êtes une tres belle femme physiquement. Et une très belle personne intèrieurement. Je vous remercie pour tous ces témoignages. Que le seigneur notre Dieu vous protège, ainsi que toutes ces femmes qui perdent leurs cheveux. Je vous envoie beaucoup d’amour.
Chère Raphaelle,
Vous êtes adorable ! Je suis très émue et touchée par votre message !
C’est vraiment très gentil de votre part de me dire toutes ces gentilles choses !
Je savais que ce témoignage toucherait des femmes !
Bon courage à vous & à tout bientôt ! 🙂
Bonjour,
Je me demandais, est-ce que cette jeune femme a essayé des traitements médicamenteux?
Merci et je souhaite beaucoup de courage aux femmes touchées par l’alopecie!
Bonjour Florie,
Kayla a essayé de nombreux traitements pour essayer d’éradiquer son alopécie sans succès.
Il existe aujourd’hui certains traitements suspensifs tel que Spironolactone / Aldactone
Bon courage à vous aussi & souvenez vous qu’ensemble on est plus fortes !
A bientôt !