Pauline Alopecia đŸ‡«đŸ‡· L’alopĂ©cie peut amener de belles opportunitĂ©s !

Pauline AlopeciaL’alopĂ©cie ne touche pas que des adultes. On a tendance Ă  l’oublier mais il y a aussi des enfants et des jeunes filles qui y sont confrontĂ©s. Elles traversent des Ă©preuves encore plus dures que les adultes. Pour cette raison j’ai toujours eu une pensĂ©e particuliĂšre pour elles. Elles sont tellement courageuses. La rĂ©silience elles connaissent par coeur mais cela fait d’elles de belles exceptions.

J’ai rencontrĂ© Pauline sur Instagram. J’ai tout de suite Ă©tĂ© conquise par sa fraicheur et sa joie de vivre. Elle a Ă©tĂ© touchĂ©e trĂšs jeune par l’alopĂ©cie et c’est encore une toute jeune fille Ă©tant donnĂ© qu’elle n’a pas 20 ans (tout comme Anne aka Alopecian Girl Boss) Elle avance toutefois dans la vie avec une dĂ©termination sans bornes. Plus encore elle a sur transformer son alopĂ©cie en force.

Cette force l’a menĂ© Ă  un Ă©panouissement personnel mais aussi Ă  de fabuleuses opportunitĂ©s qui se sont prĂ©sentĂ©es Ă  elle grĂące Ă  l’authenticitĂ© dont elle a fait preuve. Elle est aujourd’hui un trĂšs beau porte parole de l’alopĂ©cie non comme une faiblesse mais un obstacle de vie qu’elle a su surmonter avec brio !

Vous vous attacherez j’en suis sure Ă  sa personnalitĂ© pĂ©tillante comme je l’ai Ă©tĂ©. Elle commence aujourd’hui sa vie de femme avec la dĂ©termination et fiertĂ©. Elle a plein de projets en cours mais je sais que d’autres encore se prĂ©senterons … Suivez cette jeune femme elle ira loin faisant fit de l’alopĂ©cie !

L’histoire de Pauline Alopecia : D’une enfant meurtrie elle est devenue une femme accomplie !

L’alopĂ©cie s’est invitĂ©e trĂšs jeune dans la vie de Pauline …

Pauline AlopeciaHello ! Moi, c’est Pauline, et depuis quelques semaines, j’ai 19 ans.

Si, aujourd’hui, je dĂ©cide d’écrire, c’est pour raconter mon histoire, en partie, mais aussi, pour briser, je l’espĂšre, les codes, les tabous, et tout ce que nous apprend et nous inculque cette sociĂ©tĂ©.

À l’ñge de 7 ans, j’étais une petite fille souriante, heureuse et je croquais la vie Ă  pleine dents. Il a fallut que je remarque des petites plaques sans cheveux Ă  l’arriĂšre de mon crĂąne, pour que tout change la donne. Coiffeuse, mĂ©decin traitant, et un diagnostic de posĂ© : je suis atteinte de pelade. On me colle le mot maladie sur le front et on s’arrĂȘte lĂ . J’ai 7 ans, je ne comprends pas ce qu’il se passe. Je ne connais pas le mot maladie, ou du moins, je ne le comprends pas. Alors, je continue de vivre, comme avant, comme la petite fille souriante de 7 ans.

AprĂšs, il y a eu mes 8 ans, et l’expansion de ma pelade. J’avais toujours des cheveux, mais pas suffisamment pour cacher la totalitĂ© de mes plaques. Je m’en fichais, royalement parce que je ne rĂ©alisais pas l’ampleur que ça pouvait avoir aux yeux, aux mots et aux gestes des autres, et puis aussi, parce que pour la petite Pauline de 8 ans, c’était juste des cheveux, ni plus, ni moins.

Le regard et les moqueries des enfants est difficile Ă  encaisser …

Les moqueries et les surnoms tels que « crĂąne d’oeuf » ou ce genre de chose, ont dĂ©barquĂ© dans ma petite vie sans que je ne puisse rien y faire.

Pauline Alopecia

On s’amusait Ă  me suivre, me faire peur, dans la cour de l’école, Ă  la cantine, quand je rentrais chez moi. Ça a durĂ© 6 mois. 6 mois d’impuissance. Puis mon papa m’a sorti de cette routine, les grands de l’école sont partis au collĂšge, et moi, j’allais mieux. J’ai mĂȘme commencĂ© Ă  retrouver des cheveux plus denses, plus Ă©pais, qui suffisaient Ă  cacher mes plaques restantes.

Les annĂ©es ont passĂ©, la rentrĂ©e en sixiĂšme est arrivĂ©e, j’étais Ă©panouie, mĂȘme si, j’avais compris que j’étais dite comme diffĂ©rente aux yeux des autres et de la sociĂ©tĂ© qui m’a « Ă©levĂ©e ». Que je n’étais pas dans les normes (bon je ne comprenais pas ce mot sans doute mais c’est comme ci je me le disais hahaha). Et surtout, que rien ne sera plus jamais comme avant. J’allais devoir vivre des Ă©preuves, d’autres sans doute. Mais je ne pensais pas si tĂŽt.

CinquiĂšme. 12 ans. Novembre 2014 : Il a fallu seulement quelques semaines, je dirais 3 ou peut-ĂȘtre 4, pour que je devienne totalement chauve. Vide de cheveux, de pilositĂ© corporelle, et, surtout, vide dans ma tĂȘte.
Jamais on ne m’avait dit que cette maladie auto-immune pouvait se dĂ©velopper autant, jusqu’à en devenir physiquement quelqu’un d’autre, ou du moins, Ă  tout perdre, sans y ĂȘtre prĂ©parĂ©e.

Sans savoir pourquoi, j’ai perdu rapidement, tous mes cheveux ainsi que ma pilositĂ© corporelle. Ça a Ă©tĂ© trĂšs rapide, vraiment, trĂšs rapide. Je n’osais plus me regarder dans un miroir, j’avais peur de mon reflet, peur de moi. Je me sentais vide et perdue. Autour de moi, flottait le mĂȘme sentiment d’incertitude et d’incomprĂ©hension.

Le harcĂšlement scolaire est arrivĂ© juste Ă  cause de l’alopĂ©cie …

Au collĂšge, on ne m’a pas Ă©pargnĂ©. Je suis trĂšs vite devenue la bĂȘte de foire. LA personne Ă  qui faire mal (comme ci je n’étais dĂ©jĂ  pas assez dĂ©boussolĂ©e). Des rumeurs ont commencĂ© Ă  circuler. Comme quoi « j’avais un cancer », « j’étais contagieuse », « j’allais mourir », « il ne faut pas m’approcher ». Bref. J’épargne les je ne sais combien de mots que j’ai pu entendre Ă  mon Ă©gard.

Comme ci pour beaucoup, les mots ne suffisaient pas, on a commencĂ© Ă  arracher mon bonnet, que j’ai portĂ© de novembre 2014 Ă  avril 2015. C’était trĂšs humiliant et personne ne faisait rien. On me disait de me taire, je ne ne souriais plus, j’avais peur au quotidien, je m’enfermais sur moi-mĂȘme, et rapidement, tout ça est vite devenue une routine. Chaque matin je me levais en me disant « encore une journĂ©e Ă  tenir », et je savais que j’allais encore et encore m’intĂ©grer les nombreux mots que l’on me disait.

Quand je suis rentrĂ©e en troisiĂšme, j’ai cru, trop vite, que tout ça Ă©tait derriĂšre moi, parce que ceux qui me faisait mal en partie, Ă©taient partis au lycĂ©e, ou, ailleurs. Mais je ne savais pas qu’il existait comme une « rechute », le moment oĂč tu « rĂ©alises » et que tu commences Ă  mettre des maux et des mots sur ce que tu as vĂ©cu.

Pendant que je le vivais, cet harcĂšlement scolaire, je ne savais pas que ça en Ă©tait un. Pendant que je le vivais, je tenais, parce que c’était en train de se passer. Mais l’aprĂšs a Ă©tĂ© encore plus dur. Je commençais vraiment Ă  comprendre ce qu’on m’avait dit ou fait, et je me rendais compte de qui j’étais devenue. Un sourire en moins, des mots et des maux qui n’étaient pas les miens. Bref, on m’avait finalement transformĂ© en quelqu’un que je n’étais pas. De lĂ , sont nĂ©es les idĂ©es noires et la pensĂ©e la plus dur, avoir rĂ©ussi Ă  me faire comprendre que je ne servais Ă  rien ici, que je n’avais pas ma place sur cette Terre.

Une perruque comme « remÚde » (tout du moins social) pour se cacher du regard des autres

Est ensuite arrivĂ©e la rentrĂ©e au lycĂ©e. Comme un renouveau pour moi, une façon de tout oublier et de tout reprendre de zĂ©ro. Encore une fois, une fois de plus, je m’étais voilĂ©e la face. Je ne savais pas qu’on oubliait pas, que, juste, on apprenait Ă  vivre avec.

Mais je ne pouvais mĂȘme pas encore, vivre avec, parce que, j’étais cachĂ©e sous ma perruque, celle qui finalement m’avait longtemps cachĂ©e du regard des autres, mais celle aussi que je n’avais pas dĂ©cidĂ© de mettre, qui devenait un casque trop lourd Ă  porter. Enfaite, tout ça Ă©tait une prison, et des centaines de milliers de combats psychologiques et invisibles. Parce que se taire Ă©tait Ă©puisant, mais parler m’étais comme impossible aprĂšs un trop long silence. Je me sentais seule avec mon vĂ©cu, seule cachĂ©e sous ma perruque. Comment expliquer aux autres que ça n’allait pas alors que ça ne se voyait pas ?

Comment dire Ă  mes nouveaux ami/es que je ne pouvais pas tout faire comme eux parce que ma perruque Ă©tait handicapante dans mon quotidien de jeune fille sportive ? Comme parler ? Ces questions tournaient en boucle dans ma tĂȘte.

La force d’accepter son alopĂ©cie publiquement malgrĂ© tout

Le temps passait, puis est arrivĂ© un voyage scolaire en Finlande quand j’étais en classe de premiĂšre. Un voyage qui a clairement changĂ© ma vie. Enfaite, c’est souvent quand on ne s’y attend pas. Nous Ă©tions en auberge de jeunesse, des douches communes, une Pauline complĂštement apeurĂ©e de devoir enlever sa perruque devant des camarades. Alors, pour les rares fois oĂč je l’ai fait, j’ai du parler, raconter ce que j’avais c-vĂ©cu, Ă  une professeur, pour que tout se passe bien, qu’elle m’accompagne et me rassure. Ça n’a pas Ă©tĂ© sans stress mais finalement tout s’est trĂšs bien passĂ©. Pour autant, je comprenais Ă  ce moment lĂ  que je ne pourrais pas toujours me cacher, ni faire comme ci de rien n’était. Il n’y aurait pas toujours des personnes bienveillantes comme Elodie sur mon chemin et je devrais parfois faire face seule.

Pauline Alopecia

La révélation fait se dévoiler publiquement et fiÚrement pour briser les préjugés !

Alors, j’ai dĂ©cidĂ© de parler, j’ai voulu crier, tout balancĂ© et faire finalement la controverse de toute ma vie qui venait de se construire non pas comme je le voulais, mais comme on me l’a imposĂ©. J’ai trouvĂ© ma bouĂ©e de sauvetage, et un mois aprĂšs ce voyage, j’ai commencĂ© mon compte Instagram Pauline Alopecia pour parler. Raconter mon histoire, puis doucement, aider les autres, m’aider moi, me faire grandir, m’engager personnellement dans la cause, vouloir me battre, trĂšs, trĂšs fort, et surtout, briser les codes, les tabous et toutes ces choses qui font que l’on croit au mal de perdre ses cheveux au lieu d’y voir du bien.

Aujourd’hui, j’ai acceptĂ© de supprimer en moi ces normes de fĂ©minitĂ©, d’enlever ma perruque, de parler de tout ce qui doit ĂȘtre Ă©voquĂ©, et, surtout, de ne plus jamais vouloir abandonner. Bannir aussi le mot impossible de mon vocabulaire a Ă©tĂ© primordial Ă  ma reconstruction.
Aujourd’hui, je suis redevenue la petite Pauline souriante de 7 ans, mais en ayant bien grandi, en ayant pris conscience du monde dans lequel je vis, et en ayant appris à tirer du positif de chaque situation de ma vie.

Pauline Alopecia

L’alopĂ©cie m’a finalement apportĂ© de magnifiques opportunitĂ©s dans les medias !

Tout ça, cette bataille entre moi et moi-mĂȘme m’a permis de vivre des choses incroyables.
Je voulais vraiment parler, sortir de mon silence, ne plus me taire face Ă  tout ça, mon histoire, mon vĂ©cu, mes peurs, mes doutes et tout ce qu’on avait pu minimiser sur ce que j’avais ressenti pendant toutes ces annĂ©es.
J’ai commencĂ©, doucement, Ă  parler dans des journaux locaux de mon histoire, puis, sans que je m’y attende, ça a Ă©tĂ© bien plus loin. Des mĂ©dias prĂ©sents sur les rĂ©seaux sociaux, des articles que j’ai commencĂ© Ă  Ă©crire moi-mĂȘme et j’en passe. Ça a Ă©tĂ© pour moi une vraie libĂ©ration !
Tout ça m’a finalement appris qu’on pouvait ĂȘtre douĂ©e dans tout ce qui me bloquait avant. J’ai commencĂ© Ă  prendre plaisir Ă  parler de tout ça, tout en me souvenant que c’était en partie pour me sauver, et aider les autres.
J’ai juste voulu que le monde s’ouvre. En plus d’aimer en parler et de prendre plaisir Ă  le faire, j’ai aussi dĂ©couvert une rĂ©elle envie folle d’écrire. J’ai toujours eu ce besoin de poser des mots sur mes maux.
Et j’ai commencĂ© Ă  me dire que mes mots pouvaient en sauver d’autres. VoilĂ , comment, petit Ă  petit, j’ai pris plaisir Ă  faire de cette maladie qui m’a longtemps dĂ©truite, quelque chose de beau et de fort. De riche et d’incroyable.

Une visibilitĂ© pour l’alopĂ©cie dans les media grĂące Ă  son tĂ©moignage !

Je vous invite à lire les différentes interviews de Pauline dans les media :
  • Je suis atteinte d’alopĂ©cie, et ma « diffĂ©rence » est aujourd’hui ma plus … sur AufĂ©minin.com
  • Vivre avec une “diffĂ©rence” 10 questions Ă  Pauline, touchĂ©e par l’alopĂ©cie sur Coaching Positive
  • Pauline, atteinte d’alopĂ©cie, a fait de sa singularitĂ© une force ! sur L’optimisme
  • Je n’ai pas de cheveux, et alors ? Quand Faiblesses supposĂ©es deviennent des forces sur Be Bold
  • #BodyGlory : Pauline, La jeune femme qui assume fiĂšrement son alopĂ©cie sur Les Eclaireuses
  • Perdre mes cheveux ne m’empĂšcherait pas de vivre ! pour le Podcast Eclats de voix au fĂ©minin :

 

  • Son passage dans l’Ă©mission Ca commence aujourd’hui :

 

Une carriĂšre de gymnaste accomplie malgrĂ© l’alopĂ©cie !

Entre tout ça, pendant tout ça, il y a eu la gym. La chose que je n’ai jamais arrĂȘtĂ©, la chose qui m’a fait tenir, la chose qui me permettait de me construire une bulle pendant quelques heures que personnes, non personne, ne pouvait briser.
J’ai commencĂ© la gymnastique artistique Ă  l’ñge de 4 ans, j’ai fait une pause pendant une annĂ©e Ă  18 ans (merci petit covid). Pendant ces quatorze annĂ©es, j’ai grandi auprĂšs de la gym, elle a grandi auprĂšs de moi. Elle m’a vu Ă©voluer, elle m’a vu perdre mes cheveux.
Les semaines pendant et aprĂšs la perte totale, j’étais complĂštement dĂ©semparĂ©e et pour moi, la gym faisait partie des choses que je ne pourrais plus faire. Je ne sais pas pourquoi je m’étais mis ça dans la tĂȘte, alors que, chauve, je pouvais tout aussi bien sauter qu’avant.
Mais je ne voulais pas qu’on me voit chauve, je voulais garder mon bonnet, et ça, ça n’était pas possible, pas probable. J’ai eu l’immense chance d’avoir un coach lui-mĂȘme chauve, et ça m’a permis de ne pas abandonner ma passion.
La gym m’a portĂ©, la gym m’a permis de continuer de vivre, et aujourd’hui Ă  mes yeux ça va au delĂ  du sport que c’est. C’est juste indĂ©finissable comme sentiment …
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Pauline Alopecia

Des projets en pagaille pour son plus grand bonheur : Devenir une ambassadrice fiÚre et passionnée !

En fait tout ça me permet de faire des projets dingues, des rencontres incroyables et tout un tas de choses que je n’aurais jamais pu penser faire.

Je suis mĂȘme devenue ambassadrice d’instagram ! C’est hyper symbolique pour moi quand je sais que c’est en partie ce qui m’a remis sur pieds) et de Sun App, ceux qui me permettent de parler de l’alopĂ©cie mĂ©dicalement parlant !

Des projets dingues arrivent ! Je ne peux pas trop en dire, mais je peux au moins citer que ce combat et cet engagement m’a aussi permis d’endosser le rĂŽle de comĂ©dienne pendant quelques jours. C’est fou Ă  quel point la vie est surprenante parfois, quand on ne si attend pas.

EDIT : La sĂ©rie française CitĂ©s est sorti sur Amazon Prime dans lequel Pauline tient un rĂŽle. La sĂ©rie est produite par Quad stories. (Ă  l’origine de Hors normes ou encore Intouchables mais aussi L’ArnacƓur tout de mĂȘme). Cette sĂ©rie se compose de 12 Ă©pisodes. Tous sont d’une durĂ©e d’une minute maximum.

L’originalitĂ© de cette nouvelle sĂ©rie d’Amazon Prime est qu’elle a entiĂšrement Ă©tĂ© tournĂ©e juste avec un iphone. La sĂ©rie Ă©voque avec Ă©moi des histoires de la vie d’ĂȘtre ordinaires dans des situations de vie extraordinaires. La sĂ©rie a Ă©tĂ© en majoritĂ© tournĂ©e Ă  Paris !

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Chloé Simone
Fondatrice

Atteinte d’alopĂ©cie androgĂ©nĂ©tique depuis plus de 10 ans, j’ai créé ce site afin de venir en aide aux femmes qui cherchent des solutions Ă  ce mal pour avancer en restant fĂ©minine !

Créatrice du webzine féminin Chloe Fashion Lifestyle

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