J’ai fait la connaissance de Julia sur Instagram Ce fut l’endroit oĂč j’ai trouvĂ© le plus grand nombre de femmes perdant leurs cheveux qui ont trouvĂ© la force de s’exposer pour aider d’autres femmes. Je les admire tellement car je n’en ai pas (encore) la force personnellement. Cette femme m’a rĂ©ellement inspirĂ©e !
Elle est allemande et elle a fait de ce qui fut sa honte, sa faiblesse une force qui l’a conduite Ă crĂ©er sa sociĂ©tĂ©. Aujourd’hui elle dispose de sa propre sociĂ©tĂ© de volumateurs / perruques. Son histoire est rĂ©ellement touchante ! Je me retrouve tellement dans son tĂ©moignage ! J’espĂšre qu’elle donnera de l’espoir aux femmes qui se retrouvent parfois bien en peine face Ă la chute de cheveux… Souvenez vous si l’alopĂ©cie androgĂ©nĂ©tique est incurable il existe toutefois des solutions et Julia en est une magnifique preuve !
« Je m’appelle Julia et je souffre de perte de cheveux » Câest presque drĂŽle de voir Ă quel point cette confession ressemble Ă une rĂ©union des Alcooliques anonymes⊠Le sentiment de honte – quâil sâagisse de la perte de cheveux ou dâune dĂ©pendance Ă lâalcool – est assez similaire. Mais je voudrais changer ça!
La perte de cheveux est un sujet tabou, surtout quand elle touche les femmes (d’autant plus lorsqu’elles sont jeunes).
Pour moi, cela a commencĂ© quand j’avais 15 ans. Je sais quâil nâya jamais de bon moment pour commencer Ă perdre ses cheveux, mais Ă 15 ans, câest un peu la fin du monde. Alors que d’autres filles de mon Ăąge expĂ©rimentaient le maquillage, les garçons et les coiffures folles … J’Ă©tais plus prĂ©occupĂ©e par la quantitĂ© de cheveux que je trouvais partout – brosse, vĂȘtements, sol – mais pas sur ma tĂȘte.
Bien que je puisse en rire maintenant, je ne pensais pas que c’Ă©tait drĂŽle du tout. Bien au contraire, je me suis sentie absolument dĂ©sespĂ©rĂ©e. Pendant des mois, je suis allĂ©e voir divers mĂ©decins et j’ai pris rendez-vous dans des cliniques spĂ©cialisĂ©es pour savoir pourquoi je perdais mes cheveux. AprĂšs plusieurs tests, j’ai finalement reçu mon diagnostic: alopĂ©cie androgĂ©nĂ©tique ! En un sens, câĂ©tait un soulagement, car si vous pouvez nommer la « maladie », il doit Ă©galement y avoir un « remĂšde » – du moins en thĂ©orie…
Les mĂ©dicaments contre la perte de cheveux : une bataille perdue d’avance !
La rĂ©alitĂ© Ă©tait un peu diffĂ©rente. Ă l’Ăąge de 16 ans, j’ai commencĂ© Ă prendre un contraceptif trĂšs puissant (Diane 35) traditionnellement prescrit pour traiter la perte de cheveux et l’acnĂ©. De plus, j’ai pris des anti-androgĂšnes pour bloquer la petite quantitĂ© de testostĂ©rone qui est toujours prĂ©sente mĂȘme dans les corps fĂ©minins. Si vous souffrez d’alopĂ©cie androgĂ©nĂ©tique, vos follicules pileux rĂ©agissent trĂšs mal Ă la testostĂ©rone. Ce cocktail de pilules Ă©tait ma routine quotidienne pendant quelques annĂ©es jusque dans la vingtaine. Malheureusement, le succĂšs de ce traitement nâĂ©tait pas ce que jâavais espĂ©rĂ©. Cela a ralenti ma perte de cheveux, mais mes cheveux ont refusĂ© de devenir plus Ă©pais. Câest la raison pour laquelle jâai commencĂ© Ă appliquer le Minoxidil, un liquide qui Ă©tait censĂ© induire la croissance des cheveux.
A ce moment lĂ cela a rĂ©ellement fonctionnĂ©, mes cheveux sont devenus plus Ă©pais Ă nouveau. Cependant, le Minoxidil ne fonctionne que tant que vous continuez Ă l’utiliser. Ă lâĂ©poque, la formule nâĂ©tait pas aussi avancĂ©e quâelle le semble aujourdâhui. Ă chaque fois que je lâappliquais, je ressemblais Ă un type louche des annĂ©es 80. (comprendre des cheveux gras en puissance) Je devais l’appliquer deux fois par jour, le matin et le soir. Une fois que vous l’avez appliquĂ©, vous n’ĂȘtes pas autorisĂ© Ă vous laver les cheveux pendant quelques heures. Comme je ne voulais pas quitter la maison de cette façon, je devais me lever Ă 4 heures du matin – tous les matins – pour pouvoir me laver les cheveux Ă 7 heures…
Quand tu as 20 ans, une simple mĂšche de cheveux en guise de chevelure nâest pas vraiment sexyâŠ
Il n’a pas fallu longtemps avant que je me lasse du Minoxidil. Ă 21 ans, j’ai dĂ©cidĂ© d’entrer dans le monde des cheveux alternatifs. Ce nâĂ©tait pas quelque chose que jâattendais avec impatience. Les cheveux et les perruques Ă©taient destinĂ©s aux hommes et aux femmes ĂągĂ©s ou ayant subit une chimiothĂ©rapie. Qui veut d’une chose pareille au dĂ©but de la vingtaine? Mais je nâavais pas vraiment le choix: câĂ©tait ça ou une chevelure de merde.
Treize ans se sont Ă©coulĂ©s depuis que j’ai eu mon tout premier complĂ©ment capillaire. Depuis lors, j’ai rarement quittĂ© la maison sans mon volumateur, c’est devenu ma seconde nature. Cependant, je nâai pas toujours Ă©tĂ© aussi heureuse avec mon volumateur que je le suis maintenant. J’ai commencĂ© avec un systĂšme capillaire qui Ă©tait attachĂ© de maniĂšre semi-permanente Ă ma tĂȘte. Je devais le retirer et le rĂ©-appliquer toutes les 4 Ă 8 semaines, en fonction de la frĂ©quence Ă laquelle je pouvais me le permettre. Ă l’Ă©poque, j’Ă©tais une Ă©tudiante fauchĂ©e et cela me faisait vraiment mal financiĂšrement.
Cela m’a Ă©galement fait mal Ă la tĂȘte et aux cheveux et cela ne m’a jamais semblĂ© trĂšs naturel. AprĂšs 10 longues annĂ©es avec ce systĂšme capillaire, jâai heureusement dĂ©couvert les volumateurs grĂące Ă Instagram ! J’ai tentĂ© ma chance et commandĂ© un topper en ligne et je n’ai jamais regardĂ© en arriĂšre aprĂšs cela !
Faire son « coming out » de la perte de cheveux: une étape difficile, mais tellement enrichissante !
Toutes ces annĂ©es, ma perte de cheveux m’a fait sentir que j’Ă©tais moins digne que les autres, comme si j’Ă©tais inesthĂ©tique et indĂ©sirable en tant que femme. Je me sentais aussi comme un imposteur parce que je prĂ©tendais ĂȘtre quelqu’un que je n’Ă©tais clairement pas. Honte, insĂ©curitĂ©, pitiĂ© de soi, câĂ©tait mes compagnons quotidiens. J’ai vĂ©cu avec une peur constante d’ĂȘtre dĂ©couverte, exposĂ©e et donc rejetĂ©e.
Il m’a fallu 12 ans pour surmonter ces sentiments et cela nâa Ă©tĂ© rendu possible que grĂące aux volumateurs que jâai finalement trouvĂ©s. Ils avaient l’air si rĂ©els et naturels que pour la premiĂšre fois depuis trĂšs longtemps, j’aimais ce que je voyais dans le miroir. Seulement parce que je commençais Ă me sentir Ă l’aise avec l’apparence de mes cheveux, je pouvais soudainement accepter ma perte de cheveux et en parler publiquement.
Parfois, les mauvaises choses qui vous arrivent peuvent se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre une bĂ©nĂ©diction …
Je voudrais transmettre tout ce que jâai appris sur la perte de cheveux et les cheveux alternatifs Ă dâautres femmes qui en souffrent. Je sais ce que ça fait de pleurer tous les cheveux que vous trouvez sur votre brosse et Ă quel point vous pouvez ĂȘtre dĂ©sespĂ©rĂ©e et dĂ©primĂ©e Ă cause de la chute de vos cheveux. Je voudrais montrer aux autres femmes quâil existe dâexcellentes alternatives qui peuvent vous aider Ă regagner votre confiance en vous et votre sentiment dâattractivitĂ©.
Câest pourquoi jâai créé un site Web consacrĂ© Ă la perte de cheveux et aux cheveux alternatifs, ainsi quâĂ ma propre entreprise de volumateurs et de perruques. J’aimerais faire une diffĂ©rence dans la vie des gens et rĂ©pandre le bonheur que les volumateurs ont créé pour moi. Sans ma perte de cheveux, je n’aurais jamais choisi cette voie et j’aurais manquĂ© beaucoup de femmes extraordinaires que j’ai rencontrĂ©es.
Merci à Julia pour son témoignage !